Invariablement je prépare les articles de ce blog avec de l'avance ce qui me permet de privilégier mes activités annexes, quelques phrases et des photos pour marquer un instantané, saisir le passage du temps qui laisse dans son sillage des moments de bien être dans la tourmente des autres jours
Depuis plusieurs semaines je me suis effacée des réseaux dit sociaux où l'on rencontre beaucoup de tout et surtout un grand n'importe quoi, une sorte de grand foutoir ou chacun cherche à parler plus haut que son voisin, peut être pour se faire entendre si ce n'est pour tenter d'exister dans la multitude, dans la solitude...
De prime abord on ne découvre que le reflet de celui qui se cache derrière un profil, sur un "mur"
Jamais vu un endroit qui rassemble autant de monde et qui se targue d'être un "mur", le renvoi au néant, au rien du tout.
On y parfait son avatar, on ne dévoile que ce qui peut plaire, on triche avec la réalité comme avec les sentiments, on se targue d'avoir une vie qui n'est que superficielle ou immatérielle espérant vivre aux yeux de ceux qui nous regarde, de donner le change !!!
Exutoire !!!
Un jour on remet l'image dans le bon sens et on se rend compte que les couleurs ont changées, que l'illusion n'a que trop duré, qu'il faut que ça s'arrête avant de se parjurer, de faire comme les autres pour tenter d'exister
Il faut se rendre à l'évidence les faux semblant et l'indifférence brillent dans notre société
Dire que les couleurs sont savamment dosées, un infime mélange de clair et de foncé, on projette ce que l'on voudrait alors qu'on ne l'a pas, toujours le paraitre si important aux yeux des autres
J'ai quitté la toile pour mieux m'évader de ce monde sinistre qui se marche sur la tête, où les autres ne semblent plus distinguer le réel du superficiel, on ne sait plus s'il s'agit là encore d'un reflet ou d'un mirage, il suffit de retourner dans le monde de la couleur pour s'arrêter à l'essentiel et enfin retrouver le sens des réalités
La nature à ceci de beau, elle offre sans jamais se cacher, se dénude ou se pare de ses plus beaux atours selon qu'il fait beau, chaud ou froid, elle ne se demande pas si demain elle devra porter de la couleur, elle l'affiche et la montre sans se demander si la parure vaudra mieux que l'écrin...
Il m'a suffit d'un moment à me promener pour me rendre compte que la réalité est bien plus belle que la vacuité et pourtant j'ai cru moi aussi que se fondre dans la masse c'était cela exister alors que là dehors la vérité est bien plus belle que ce qui était caché