vendredi 30 octobre 2015

Etat des lieux d'un potager

Cette année zhom et moi nous étions dit que le potager allait reprendre sa fonction, nous avions semés et plantés nombre de légumes, tomates, courgettes, pommes de terre, petits pois, blette, citrouilles ou courges diverses, des plantes aromatiques, des salades, des choux, etc...

Côté courge nous n'en avons eu que trois et de petite taille, la chaleur et le manque d'eau auront eu raison de leur épanouissement et puis de toute façon les courges ne poussent jamais dans notre potager



Côté tomate même constat, le mélange sécheresse et manque d'eau n'auront pas permis une grosse production toutefois nous avons pu déguster des tomates savoureuses car cultivées avec amour, nous n'avons pas pensé à conserver des graines sur celles qui nous avaient parues les plus gourmandes


les dernières cerises de l'année dans la serre, les pieds ont rejoint la poubelle


La serre à tomates aura été la victime des forts coups de vent du printemps,  pliée et rangée elle a rejoint l'appentis pour y rester un bon moment.

Les choux n'iront probablement pas loin au vu des quelques feuilles poussant aléatoirement sur une tige haute comme trois pommes à genoux



Ce n'est pas du côté des haricots qu'il fallait chercher l'opulence, du côté des tigrés j'ai du récupérer en moyenne et par semaine trois haricots (pas de quoi nourrir une famille), les verts n'auront pas été plus prolifique et c'est à peine si nous avons pu en déguster un bol sur toute la saison



Les jolis piments ramenés de la foire de St Jean de Beauregard en avril auront en tout et pour tout donné 4 beaux piments en plus des 4 encore accrochés aux branches en ce mois d'octobre, du côté du piquant c'était... heu, comment dire... sans piquant



Une seule note vraiment positive au potager aura été la vigne qui s'est couverte de grappes énormes et les raisins avaient une saveur sans pareil, nous nous sommes régalés de ses fruits savoureux et sucrés


Encore une fois cette année le potager n'en aura eu que le nom et pas la profusion que nous espérions même s'il avait été convenablement enrichi au printemps, seules les herbes folles, les graminées et autres fleurs à insectes ont réussies à survivre à l'intense sécheresse des mois d'été...

Conclusion, une année en demi teinte, des légumes chétifs voir peu productifs, ce n'est pas cette année que nous aurons réussi à capitaliser sur notre potager...

2016 n'a pas encore été imaginée au potager mais nul doute qu'il faudra y penser bientôt et programmer les semences si d'aventure nous décidons de retenter l'expérience.

mardi 27 octobre 2015

C'est le grand ménage

Il y a quelques jours je vous parlais du poinçonneur des lilas, des p'tits trous encore des p'tits trous...  je vous raconte tout, mais tout !!!

Une très belle semaine au jardin, le grand beau temps après la brume matinale, voila qui convenait parfaitement pour les travaux de nettoyage entrepris ces derniers jours.


Le soleil dore l'érable devant la maison... pour l'anecdote je lui ai versé un bidon de 5 litres d'eau de javel pour tenter de le faire crever, vaine tentative, il va falloir que je trouve un autre moyen (le gros sel va être testé bientôt).... j'en ai marre de cette saloperie qui pourri tout le devant de la maison, dommage que je n'ai pas eu affaire à l'architecte à l'origine des plantations, je lui aurais appris son travail !!!

Côté jardin dans le massif de l'acer, pas besoin d'artifices ou de produits chimiques, mes petites mimines se sont chargées du dessouchage de mon millepertuis envahissant, il n'était pas aussi impressionnant que je le pensais, par contre j'ai eu peur d'avoir arraché les racines de ma pivoine mais non... un trou vite comblé par des plantes que j'avais mises en pot et qui attendaient leur mise en terre


Mon massif s'en trouve plus aéré



Dans le potager j'avais mis en bordure de la haie séparative les Deschampsia cespitosa 'Schottland' mais devant leur évolution imposante et la petitesse de mon jardin j'ai préféré les arracher, là ici encore trois trous


Ils se trouvaient à gauche et à droite du pot blanc ainsi qu'au milieu de ma petite pergola grise, je vais planter à cet endroit quelques fruitiers de moyenne hauteur (framboisier en pot, groseille,...), transférer en bordure tous mes fraisiers ce qui me fera gagner de la place au potager et j'ai aussi envie d'avoir un ou deux fruitiers palissés,  c'est sur le blog de Nicolas que j'ai trouvé l'inspiration et depuis ça me travaille


Les briques décoratives à droite de la photo vont être déplacées près de la serre, j'installerais dedans des bulbes, il faut que je travaille le sujet rapidement, l'automne est déjà bien avancé

En partie gauche de la photo et en continuité de celle ci-dessus, j'ai fait le grand ménage en retirant les différents légumes (tomates, courges, courgettes, haricots), j'ai planté en haut à gauche de la photo un troène doré qui me fournira des copeaux lorsque j'aurais fait l'acquisition d'un broyeur, j'ai aussi taillé mon rosier Blossomtime (je m'interroge sur son déplacement) touché par l'oidium et enlevé des mauvaises herbes à profusion (dommage qu'elles n'ai pas une utilité)


J'ai regroupé les branches de mon rosier aux épines acérées, je ne les mets jamais avec les autres déchets verts car les épines sont dangereuses et tellement effilées qu'elles réussissent à transpercer le caoutchouc de mes crocs de jardin, mes pieds en ont fait la douloureuse expérience


d'un autre côté le monticule de mauvaises herbes et autres déchets verts, ça n'y parait pas comme ça mais le tas est énorme, ma pauvre poubelle verte n'aura pas le temps d'être vidée qu'elle sera déjà remplie


La partie potager s'en trouve changée... le bac à fraisiers va dégager, la vigne va être rabattue dans le courant du mois (c'est le travail de zhom), les aromates seront plantés entre les fruitiers 





J'en ai profité aussi pour découper les tiges de mes blettes qui serviront à la cuisine, elles sont délicieuses gratinées


et jeté la verdure qui nourrira les baveux gourmands


jeté des courgettes déjà partiellement boulottées


et laissé les capucines cavaler comme elles veulent


la pause détente attendra les beaux jours


J'avais laissé en plan les branches de lilas, un peu de découpage plus tard, il me restera à passer à la déchetterie


Le broyeur aurait été efficace pour le coups...

J'avais aimé ce petit troène globuleux et rondelet, un exemplaire plus tard il est intégré au massif du lilas, sa croissance lente me permettra de le regarder s'épanouir 



J'ai déterré avec difficulté le rosier de banks qui devait aller chez Vérone, mais comme pour contrecarrer nos projets aucun contenant ne lui convenait, il partira chez maman embellir son jardin, je n'aurais que quelques kilomètres à faire en voiture pour le lui apporter.


J'aurais aimé pouvoir m'asseoir dans mon jardin pour profiter de mon travail mais ma chienne a décidé à ce moment là de se soulager de sa grosse commission, l'odeur pestilentielle m'a fait fuir ...

J'ai bien tenté de plonger mon nez dans le capiteux parfum de mon rosier Gertrude Jekyll...



J'ai tenté de prendre le large près de mon acer en voix d'extinction mais là aussi l'odeur m'a poursuivie



Près du rosier Bora Bora il ne fallait pas y compter, aucun parfum n'est venu soulager l'ignoble pestilence


Encore moins ma clématite Bourbon et sa sublime coloration lit de vin


Une photo du jardin avant le retour à la maison


Le ciel s'assombrit et la nuit tombe doucement


Un avion passe avec un bruit sourd, j'aimerais bien connaître sa destination


Il est l'heure du thé... un rooïbos aux saveurs d'automne (cannelle, orange, pomme...) fera l'affaire

lundi 26 octobre 2015

Une fleur, deux fleurs et...

Ce week end c'était le jour H pour le changement d'heure, oui, les horloges sont  passées de l'heure d'été à l'heure d'hiver avec comme conséquence la nuit qui tombe plus tôt et les jours qui raccourcissent, je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi je n'aime pas, j'ai toujours un mal fou à m'en remettre et puis de vous à moi a t'on encore besoin de ces stupides changements totalement inutiles et perturbateurs de notre quotidien, notre corps...



Il n'a pas fallu de crash pétrolier pour que le soleil revienne pendant un petit moment et j'en ai profité pour travailler au jardin, arracher les mauvaises herbes (merci à la binette de papa), déraciner mon rosier de Banks qui va aller s'installer chez Vérone et puis faire des trous partout (comme le poinçonneur des lilas) dans le jardin...

Je vous raconterais tout ce que j'ai fait dans un article à venir, je suis en train de l'écrire...

En attendant je vous propose de vous emmener  profiter encore un peu de la palette colorée qui s'offre à moi tous les jours

Cosmos

Asters éblouissants





Persicaria Blackfield que je vais diviser au printemps


Rosier Bora Bora qui remonte


Celle-ci je ne sais plus son nom


Bleuet


Bourrache que je viens d'arracher


Clématite Honora, une merveille et très florifère


Graminée du potager envahissante, même très envahissante


Scabieuse Chile Black, quelle beauté


Ma belle inconnue, je me demande si ce n'est pas une eupatoire !! hummm


Une autre persicaria Blackfield et mon pied d'ancolies rose pâle qui s'étale



Eupatoire Chocolate


Les oiseaux sont partis et les insectes se sont cachés sauf cette énorme araignée grosse comme une belle noix (avec les pattes), elle n'a pas aimé que je lui fasse prendre une bonne douche pour la prendre en photo et depuis, elle a quitté sa toile pour s'installer ailleurs au jardin (ma prochaine mission sera de la trouver)


J'en ai trouvé une autre installée avec sa toile sur ma balayette, au départ j'ai cru qu'elle était morte vu sa couleur brune mais non, elle était bien vivante et encore plus grosse que la première, l'été lui aura été profitable vu sa taille (la circonférence d'une belle orange)... le froid n'est pas encore annoncé sinon je pense qu'elle aurait trouvé le chemin de la maison



il ne reste plus que quelques fleurs rares et bientôt l'hiver et ses courtes journées endormiront mon jardin pour plusieurs semaines avant un retour progressif à la vie lorsque le printemps sonnera à la porte mais ce n'est pas avant quelques mois.


Mes ipomées commençent à gonfler des graines à venir


Je crois malheureusement que notre grand acer va définitivement perdre la bataille qu'il menait contre la maladie qui le ronge... il tente bien malgré lui de rougir comme avant...


Mais les grandes tiges brunissent, la mort rattrape la vie inéluctablement... on en est malade à notre tour, c'était un arbre magnifique qui nous ravissait chaque automne, surtout c'était l'un de nos premiers arbres installé au jardin, c'était aussi l'acer de zhom qui lui avait trouvé sa place, une jolie place qui cachait la terrasse du regard curieux du voisin du fond



alors qu'un peu plus loin  l'autre acer se porte à merveille et n'en finit plus de grossir, il a presque triplé son volume depuis son installation dans ce massif il y a deux ou trois ans maintenant




Comme il fait beau je retourne au jardin profiter du soleil et avancer la refonte des massifs

Belle sem@ine